GUERLEDAN 2015

    Je me suis inscrit à ce trail avec l'espoir d'être performant. plus le temps avance et plus je pense que ce trail sera fait en mode plaisir rando course... Le choix est fait. Je ferai une course sage pas de prise de risque et tout en plaisir.

    J -7 le stress monte tranquillement. Samedi matin c'est parti pour une nuit de 2h idem l'après midi pour 3h. eh oui le travail de nuit à ces contraintes. J'ai fait le choix de partir la veille et dormirai chez Hélène (la mère de lolo). Une petite crêpe complète maison en arrivant et une crêpe de froment ensuite. Hum, elles sont toujours aussi bonnes. 23h: direction le lit, le sommeil est difficile. Tu m'étonnes. Tu es réveillé depuis 17h45 GG. j'ai du dormir 4h à tout cassé. Je sens que ça va être compliqué.

7h15 j'arrive sur site petite discute avec lolo et chris,les retrouvailles!!!

   Bon je prends mon dossard c'est un peu le foutoir je trouve. c'est pas grave, c'est ce qui fait le charme du trail!!!

   Echauffement très léger car je n'arrête pas de papoter et de prendre des photos.

8h le départ est donné. Je suis en 2ème ligne derrière et avec les cadors (juste à côté de moi C Arzur et L Batais). Je me dit que j'ai rien à faire là mais impossible de reculer. Tant pis on se laissera doubler en prenant mon tempo. La première côte est longue je monte au train (160 puls au cardio tout de même). La boucle dans le bois est géré tranquille on discute. Ça va encore vite je pense, 11 à l'heure de moyenne. Nous savons très bien que ça va péter devant. Passage au forge des salles puis direction l'anse de Sordan. Le passage est nouveau par un sentier intermédiaire sur la butte de Malvran, assez coton je trouve mais très sympa. Les bosses piquent un peu. Je gère et m'alimente pour l'instant nickel. On retrouvera le bord du lac à l'approche de l'anse de Sordan.  Il y a du monde à l'anse et ils commencent à faire chaud. On prend la côte pleine de rocher c'est la première fois que je suis aussi facile dedans. On file vers le barrage, encore un nouveau passage pour monter au rond point et se ravitailler.  Beaucoup de monde une nouvelle fois on se croirait au tour de France. Je suis à 10,5 de moyenne. Je fais remplir les bidons. Je suis surpris de ne pas voir de boissons énergétique. Tant pis on fera à l'eau. Jerôme d'endurance shop Rennes me salue et je m’aperçois que Mr François D'Haene est derrière. Et hop, j'embauche Jérôme comme photographe.

      Je repars sur le même tempo en longeant le camping. Je continue à revenir sur de très nombreux coureurs. On traverse l'anse de Landroanec. et c'est parti pour la suite de la course je suis toujours facile. Je rejoins Jerôme Boinet son allure me convient et reste avec lui jusque beau rivage où nous aurons une montée digne une nouvelle fois du tour de France. Je prends un verre d'eau, rempli mon bidon (moi qui ne pensait pas avoir de ravito ici mais au 41ème). Et un morceau de banane que je mangerai tranquillement en marchant. Je suis toujours sur des bases de 6h. ça va péter GG!!!! Tu ne devais pas le faire plutôt tranquille? 34ème je commence à avoir le ventre plein et qui me gène. Et hop vomito. Je repars plus léger mais comme souvent les jambes sont moins fringantes. Ça court quand même. Je m'oblige à m'alimenter. La suite s'est du up and down continuel avec des passages nouveaux et très techniques du côté de Trégnanton. 40ème et nouveau ravito. J'y repars rapidement.

     Direction le bois des Forges des Salles puis Bon Repos. Ça commence à être vraiment dur. J'ai de moins en moins de cannes. S hascoet me passera dans une bosse. Elle est super facile. Ma montre affiche 9,6 de moyenne. Passage à bon repos encore beaucoup de monde. Nous partons vers Gouarec. Je sais qu'il y a des passages très difficiles. 45ème kilo env. Le genou droit commence à me faire souffrir. J'alterne marche course. Ravito de Gouarec j'avale 2 verres de coca.

   

Ils nous restent un sacré casse croûte avec les landes de Liscuis et la chaleur. Je commence à me faire doubler sérieusement. Je profite d'un moment pour appeler Rachel pour me rebooster. C'est à ce moment là que C. Moussard  me double. Pris d'orgueil je raccroche pour tenter de revenir puis finir avec elle. Chose faite mais je serai obligé de la laisser partir la douleur est trop vive. Je termine les 5-6 derniers kilos en marchant quasiment partout. A 1km de l'arrivée passage de rivière, puis passage devant l'Abbaye où je salue titi Dehais(un petit mot sur ma participation). Je me remets à courir sur le halage. Je finis en 7h02 et 161ème.

   Un grand bravo à tous les finishers car j'ai trouvé cette édition plus difficile que les autres, plus technique. Le balisage était parfait rien à redire. Bravo aux organisateurs.

  Quel bilan je tire de ma course ?  Le premier est une satisfaction d'avoir été au bout avec cette préparation (si on peut parler de prépa.). Ensuite j'ai bien profité de cette course pour apprendre à gérer mon alimentation. J'ai su aussi ne pas m’enflammer et rester sage dans ce début de course. C'était peut être encore un peu rapide. Enfin, je n'ai eu aucune douleur au tendon d'Achille.

   Les bémols le vomito que j'aurai pu éviter. Le manque de préparation alimentaire. Je ne me suis pas assez intéressé à l'emplacement des ravitos. J'aurai pu partir plus léger du second par exemple.

   J'ai participé à une belle fête. Dimanche je me disais que je n'aurai pas dû courir avec cette prépa et la blessure que j'ai eu. Aujourd'hui encore je me dis que je me suis peut être mis en danger. Mais j'ai passé un excellent moment. Comme beaucoup j'ai ramené le coffret de vin de François D'haene. Merci pour ta disponibilité.

Bientôt des Vidéos.

Mézière sur couesnon

     Voilà  3 mois que je n'avais pas mis de dossard. mes objectifs étaient simples faire des bornes en prévision de Guerledan(le 58km) et bien m'alimenter. Je n'étais pas là pour faire une course rapide. je savais que j'aurai manqué de foncier. Et j'avoue que je ne savais pas trop comment j'allais être passer 1h30.

    J'arrive sur la course avec du footing des séquences au train à 15,5/16 et 2 séances de PPG. Bref que des séances de moins de 1h15. 12h30 je prends le dossard et discute avec les potes de Vitré. Ca fait du bien d'être là. je n'ai pas prévu de m'échauffer. J'en profite pour discuter avec pas mal de monde.

    13h30 on pars je suis dans le paquet et discute dans cette portion qui nous amène vers la vallée du Couesnon. L'allure est maîtrisée 13-13,5km/h. Je double tranquillement et reviens sur de nombreux traileurs. Après la ferme, je reste avec un gars qui a couru le BUT. Je mène tout. Mon allure lui va bien et moi aussi. Je suis bien, peut être un peu rapide pour une sortie longue mais je prends du plaisir à revenir. Dés que ça monte les cuissots brûlent. Normal j'ai perdu en force lors de mon arrêt(pas de séances de côtes).

     Fin du premier tour, mon compagnon est parti au train je n'ai pas cherché à suivre. Es ce que je pouvais? Je ne crois pas surtout qu'il reste 17 kil et quelques patates. J'ai 2 gars en point de mire je reviens au train juste au croisement avec le 17kil. Ça y est nous sommes dans le trafic. ca me permets de récupérer quelque peu. Sur la route je double le groupe de saint aubin certains sont un peu dans le dur. Je continu au train, je suis encore très bien passage au escalier(site d'escalade, 2h00 de course environ) c'est dur. Je continu à appliquer ma stratégie( courir puis marcher dans les côtes difficile).  Je trouve que le tendon droit est raide. Peut être suis je trop centré dessus. Je me suis fais passer mais reviens dans la portion plate suivante. Je rejoins Boris des foulées, il s'accrochera à mes basques ce qui me motivera à continuer à galoper. La patate du moulin au moine est de pire en pire la boue coule. Passage au dernier ravito on fait l'impasse j'ai ce'qu'il faut pour finir. on continu sur notre allure et à doubler quand cela est possible. Je sais ce qu'il nous reste à faire et le fait de doubler les coureurs du 17 me motive. kilomètre 29  il nous reste 2 côtes j'avale une bestiole ça me donne envie de vomir. Boris me prend 20m je reviendrai dans la relance de la bosse suivante. La dernière bosse est longue et difficile. Les cannes brûlent mais je marche vite. Ensuite on relance tranquillement il faut courir, passage de la route et on remonte sur Mézière. Dans les 500 derniers mètres Boris s'en va et termine fort moi je suis un peu cuit.

bilan 3h01'50 pour 33 kil, Une course difficile mais que je connaissais. J'ai pris beaucoup de plaisir. Je savais qu'après 1h30 cela aurait été compliqué quelque soit l'allure de début de course. Au final ça a été dur dans les côtes et sur les 5 derniers kilos.Je me suis bien alimenter en buvant régulièrement et en mangeant bien. bref beaucoup de positif et la confirmation des manques.